Concernant le sport, ce dernier est une valeur que de nombreuses entreprises s’approprient pour bâtir leur culture et par la même on imagine mal une organisation de cette industrie pouvoir s’en dissocier. Un des meilleurs exemples de culture d’entreprise aboutie au sein de l’industrie du sort est certainement celui d’Adidas qui fédèrent ses employés en les assimilant à une grande famille où chacun peut et doit apporter sa touche personnelle.
Comment alors utiliser à bon escient ce que certains présentent comme le meilleur moyen de retenir au sein de son organisation les meilleurs talents ?
La culture d’entreprise, c’est quoi ?
Tout concept mérite d’abord d’être défini. La culture de l’entreprise, aussi appelée culture organisationnelle, se résume en un ensemble d’éléments qui définissent son fonctionnement, son identité, son esprit unique par rapport à ses concurrents. Plusieurs composantes informelles partagées par l’ensemble des collaborateurs peuvent la définir comme par exemple des valeurs communes, des rites, des codes vestimentaires et de langage, des méthodes de travail, ou des faits marquants liés à l’entreprise. Pour faire simple, elle est la manière d’être de l’entreprise, sa façon de se « comporter ».
Comment la créer et l’utiliser ?
Pour acquérir une culture qui lui est spécifique, l’entreprise doit avant tout s’associer à certaines valeurs, appelées les ‘core values’, qui lui sont propres et sur lesquelles elle pourra bâtir sa stratégie de développement. Under Armour, deuxième équipementier sportif aux Etats-Unis juste derrière Nike, met par exemple au cœur de son image de marque et de sa culture d’entreprise l’entrainement et le dépassement de soi et de ses limites. Quel meilleur moyen de vendre sa marque que de faire de chacun de ses employés un ambassadeur prêt à se dépasser personnellement pour apporter sa touche, son originalité et faire d’Under Armour l’équipementier numéro 1 ? Il faut néanmoins nuancer l’efficacité de la culture d’entreprise dans son utilisation. En effet, cette dernière, souvent définie par le top management de l’entreprise, peut participer à une immobilité générale qui pénalisera les employés et a fortiori l’entreprise. Une bonne culture d’entreprise est donc celle sachant s’adapter à son environnement et surtout accepter le changement que certains de ses nouveaux talents peuvent lui apporter afin d’évoluer positivement sans perdre pour autant ses ‘core values’.
Quel avantage pour l’entreprise et ses employés ?
Pour l’entreprise, sa culture peut être un excellent moyen de communication sur son activité et lui permettre de renforcer son attractivité auprès des meilleurs talents de l’industrie du sport. En outre, une entreprise sachant utiliser sa culture d’entreprise à bon escient aura plus de facilités à mobiliser ses employés autour de ses objectifs et verra donc sa productivité nettement s’améliorer.
Pour les employés, la culture d’entreprise est un moyen de s’identifier à un projet fort et pour lequel ils auront plaisir à travailler. Cette source de motivation est non négligeable quand on sait à quel point l’industrie du sport est changeante et ou de nouveaux projets avec plus de potentiel les uns que les autres apparaissent chaque jour. Une bonne culture d’entreprise porteuse d’un projet ambitieux aura toutes ses chances de convaincre les talents de rester au sein de la société afin de donner le meilleur d’eux-mêmes en vue de le réaliser.
Conclusion
La culture d’entreprise est donc un élément complexe mais tout à fait indispensable dans la rétention des talents au sein de son organisation. Savoir s’associer à des valeurs représentatives des objectifs de l’entreprise est un formidable outil de communication et d’attractivité (externe) mais également une véritable source de motivation pour les employés (interne).
Ce constat est encore plus vrai dans l’industrie du sport où le contexte constamment changeant oblige les entreprises à développer une culture d’entreprise forte afin de retenir les meilleurs éléments en leur sein. Si certains géants de l’industrie comme Adidas l’ont bien compris, beaucoup reste néanmoins à faire sur ce sujet pour d’autres entreprises.