Alors que la Team GB est prête pour entamer les meilleurs Jeux Olympiques à l’étranger de son histoire, Mike Hay, Deputy Chef de Mission, raconte ce qu’il se passe durant les 4 ans de préparation et explique pourquoi travailler aux JO est si spécial.
Partie 5 : Mike Hay, Deputy Chef de Mission
Pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu Chef de Mission pour la Team GB et ce que ce rôle implique ?
Pour les JO de Rio, mon poste est Deputy Chef de Mission, mais à la British Olympics Association je suis Head of Sport Engagement. Cela consiste à surveiller les rapports entre la BOA et toutes les directions nationales. Nous avons une relation étroite avec les directeurs de performance, ce qui nous donne une bonne connaissance des aspects techniques de chaque sport et discipline. Nous délivrons ensuite cette connaissance à la BOA et agissons tel un conduit pour les flux d’informations aller-retour pendant les 4 ans de préparation.
Rio a fait beaucoup parler en tant que pays hôte. Comment cela a-t-il impacté votre préparation ?
Rio est un cadre spectaculaire. Quiconque est déjà allé à Rio a pu admirer les paysages magnifiques. Mais cela apporte également son lot de défis. Les Jeux ne se sont jamais déroulés en Amérique du Sud et c’est seulement la troisième fois qu’ils se tiennent dans l’hémisphère sud. Ce n’est pas une capitale donc les infrastructures sont un peu compliquées. Le plan comprend 4 hubs de compétition et il y a de la route entre eux. Les stades en eux-mêmes sont fantastiques mais se déplacer autour peut se révéler difficile pour nous. Nous définissons nous-mêmes notre couverture là-bas car si les stades sont trop loin du Village Olympique, nous aurons besoin d’hébergements satellites pour certains sports comme la voile et l’aviron. Ce sont des sports dans lesquels nous réussissons bien donc nous devons leur apporter le plus de soutien possible et leur donner ne serait-ce qu’un petit avantage pour la compétition. Nous espérons que la couverture en place maximisera notre potentiel dans tous les sports.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi travailler pour les JO est si spécial ?
L’olympisme est quelque chose d’incroyable. Je ne sais pas s’il y a une route déjà tracée pour arriver là. Tous ceux à qui je parle au sein de notre organisation ont des parcours tellement variés. Auparavant, j’étais directeur de performance pour un sport, j’ai donc connu la BOA en me rendant par deux fois aux Jeux d’hiver et y suis entré comme cela. Tous les Jeux sont différents. D’accord, il y a un fil rouge, mais l’environnement, le pays, le voyage, la langue, la nourriture, l’expérience du comité d’organisation, tout est différent. Ainsi, par exemple, nous irons a Pyongchang ensuite pour les prochains Jeux Olympiques d’hiver, puis Tokyo, donc l’Asie est un point focal pour nous sur les 4 à 6 prochaines années avec les Jeux d’hiver à Pékin en 2022. Je dois dire que je suis un homme chanceux. Si vous m’aviez dit il y a quelques années que c’est là où je serais, j’aurais mordu pour signer tout de suite.
Comment la BOA prépare-t-elle Tokyo 2020 ? Et les préparations ont-elles déjà commencé pour les Jeux suivants ?
Pas vraiment. Pas trop après Tokyo parce que vous découvrez que le comité d’organisation n’est encore vraiment en place, rien n’est construit. Mais nous forgeons déjà les relations avec les bureaux étrangers du Commonwealth et les ambassadeurs. Mais pour Tokyo absolument, nous y allons en octobre, juste après Rio, nous irons aussi à Pyongchang. Ce qui est bien c’est que nous pouvons facilement relier les deux villes. Nous avons de bonnes relations avec les associations olympiques coréenne et chinoise. Pour nous, mettre en place les plans est clé. Nous devons avoir de meilleurs camps d’entrainement et de préparation que les américains et les australiens. Donc oui, les plans sont déjà formés.
Quelles sont vos attentes concernant la Team GB pour Rio 2016 ?
Nous emmenons une équipe très talentueuse avec nous. C’est l’une des équipes les plus talentueuses que nous avons eu sur le dernier quart de siècle, avec 366 athlètes sur 23 sports. Si nous pouvions avoir nos meilleurs Jeux à l’étranger, ce serait une réussite fantastique. Cela signifie battre les 47 médailles de Pékin.
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