Cet article a été intialement publié sur Team Sport Eco et vous pouvez le consulter ici.
Alors que le ticket d’entrée pour les sports dominants est de plus en plus exorbitant pour les sponsors, les opportunités dans l’e-sport pourraient en faire le nouvel « eldorado » du sponsoring sportif.
L'e-gamer, future star du sport de demain ?
Comme le dit Peter Warman, CEO chez Newzoo : « Deux milliards de personnes aiment le sport, deux milliards jouent aux jeux vidéos ». Autant de personnes susceptibles de consommer à un moment donné, les compétitions e-sport de leurs jeux favoris.
Une véritable aubaine pour les diffuseurs – l’Equipe 21 l’a bien compris – et pour les annonceurs, le tout dans un contexte où l’audience des médias traditionnels se fragmente et où la télévision parle de moins au moins aux nouvelles générations…
L’e-sport, une aubaine pour des diffuseurs en mal d’audience
L’e-sport, une opportunité sponsoring pour les entreprises : se montrer à l’international de manière (encore) abordable
La croissance des « e-sport enthousiastes » est telle que l’accueil en live des mondiaux de League of Legends est passé en 2011 de 1500 personnes réunies dans un amphithéâtre suédois à un stade sud-coréen de plus de 40 000 places en 2015. Un accroissement du nombre de spectateurs considérable en 4 ans, et une audience mondiale en ligne de 36 millions de visiteurs uniques ! Des performances uniques, dignes d’un entertainment de masse comme seul le sport – traditionnel – peut en réussir.
De pareils audiences attirent. D’où la place grandissante d’acteurs ayant compris ce que ces événements pouvaient représenter à long terme : un moyen de s’exposer, de gagner en audience et d’engager une cible aussi large que mondiale, tout en investissant nettement moins que dans des sports globaux comme le football ou le basket NBA.
RedBull et Coca-Cola ont ainsi été les premiers à suivre ce mouvement comme en témoignent le sponsoring de la Paris Games Week qui se déroulera en octobre 2016. Des marques comme IBM, Kingston, Logitech, Raze ou Yahoo leur ont emboîté le pas et sponsorisent des événements devenus globaux comme l’ESWC (Esport World Convention). D’autres marques issues de l’internet et de l’informatique comme LDLC ou Webedia ont également saisi la manette au bond et sponsorisent pour leur part, des équipes de joueurs qui les représentent.
Une équipe e-sport de gamers sponsorisée par LDLC
De belles perspectives pour l’e-sport d’ici à 2019
La croissance du e-sport et ses opportunités – L’Equipe Explore
Alors que le nombre d’ « e-sport enthousiastes » croît fortement, les revenus dans le e-sport suivent la même évolution. Ils ont atteint un nouveau record de 325 millions de dollars cumulés (128 millions de dollars liés au sponsoring des équipes, 197 millions de dollars attribués aux publicités liées aux vidéos et à la diffusion).
Le sponsoring représente ainsi 70% des revenus du e-sport. Une augmentation de plus de 50% comparativement à 2015 !
Les marques engagées ont donc clairement compris l’intérêt de se positionner sur ce nouveau marché et l’importance qu’il y avait d’en devenir au plus vite, un acteur phare. Avec une telle progression, la barre du milliard de dollars de revenus est attendue dans le e-sport pour 2019, dont 800 millions pour le sponsoring et les partenariats.
Bataille en perspective pour la diffusion du e-sport, un nouvel enjeu
En raison de la possible explosion des droits de leur diffusion et face à l’arrivée de nouveaux acteurs, les revenus et retombées du e-sport sont voués à croître très sensiblement. Twitch, leader des diffusions e-sports, a ainsi été racheté le 25 août 2014 pour 970 millions de dollars par Amazon. Un premier exemple de cette anticipation, confirmée par la volonté de Yahoo de vouloir se positionner pour devenir dominant sur le broadcast du e-sport, et solutionner une partie de ses difficultés actuelles.
Les audiences de Yahoo dans le e-sport : des perspectives de croissance folles
Avec de telles perspectives, le e-sport va changer de dimension et les salaires des joueurs professionnels vont s’envoler: avec pour certains, un salaire fixe fourni par les entreprises les soutenant comme Riot Games et pour les meilleurs, la possibilité de décrocher des prize money de plus de 6 millions d’euros à se partager à 5. Soit 1,2 million par joueur, l’équivalent de ce que gagne le finaliste de Roland Garros…
Face à cet engouement toujours grandissant et des audiences florissantes, l’avenir du e-sport semble donc s’écrire en lettres d’or. Il ne reste plus qu’à demander à Grégoire Margotton s’il est prêt à commenter la prochaine finale de la FIFA Interactive World Cup en direct sur Google Live TV ?
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, nous vous conseillons la lecture du rapport intermédiaire concernant les compétitions de jeux vidéo remis et disponible à l’adresse suivante: http://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/rapport-etape-esport-mars2016.pdf
Global Sports : La première plateforme d’emplois spécialisés dans l’industrie sportive internationale.
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